2023

La Petite Fête Sous le Signe

Samedi 10 juin 2023

L’accessibilité à la culture

En proposant cet événement, Céline CHOMEL-VIDAL, artiste membre du collectif La Basse Cour, a souhaité partager sa sensibilité pour la culture Sourde. C’est son apprentissage de la Langue des Signes française (LSF) en 2017 qui lui fait découvrir cette culture riche et le manque d’accessibilité
offert au public sourd.
En parallèle de son implication dans le collectif, elle a animé des ateliers de cirque et théâtre en LSF auprès d’enfants sourds à l’école de cirque Turbul’ à Nîmes et a collaboré avec Théâtr’Sign à Montpellier, et le festival Nuits du Slam à Toulouse.
Sous son impulsion, le collectif La Basse Cour propose un moment accessible au publics Sourd et Entendant. Cette journée de programmation réunira donc des spectacles visuels ou bilingues français/LSF, pour que tous puissent en profiter. Nous souhaitons mettre en valeur des spectacle accessibles, en permettant aux publics de se rencontrer dans un espace convivial.
L’événement est en partenariat avec le Petit Théâtre de la Placette à Nîmes, qui proposera une buvette et une petite restauration sur place.
La soirée sera complètement accessible grâce à l’intervention de Carlos CARRERAS, artiste et interprète en LSF.

La Nuit Occupé·e #2

Samedi 30 septembre 2023

« Pour les personnes sexisé·es*, se réapproprier l’espace public la nuit »
*Personne qui fait face aux discriminations de genre (sexisme, cissexisme et hétérosexisme)
Cet événement est né du constat qu’au sein des villes, pour faire face aux violences sexistes, ces personnes développent des stratégies d’évitement. Des gestes, devenus des réflexes, conduisant à des sortes de « déplacements fantômes » qui entraînent une forte réduction des libertés : éviter les rues sombres, opter pour un pantalon plutôt qu’une jupe, privilégier le vélo ou la voiture, veiller à ne pas croiser le regard d’un inconnu… Une des intentions est de se questionner sur notre rapport à nos déplacements et à notre occupation des rues la nuit. Par exemple, en moyenne, une femme seule est trois fois plus abordée dans la rue qu’un homme.
Pour la deuxième année consécutive, “Nuit Occupé·e” revient !
C’est donc une proposition artistique de personnes sexisé·es dans l’espace public la nuit.
C’est une expérience participative dans le centre-ville de Nîmes, qui donne la parole aux corps libres.
C’est une tentative d’occupation afin de se réapproprier nos territoires urbains.
C’est une volonté de se rendre visible et de prendre sa place.
Dans des villes d’hommes, construites par les hommes et pour les hommes, il s’agit de renverser les lois de la rue afin d’en proposer un usage plus égalitaire
Pour l’anecdote, une enquête de l’ONG Soroptimist dévoile que sur 63500 rues françaises, seules 2% portent le nom d’une femme.
Il serait temps d’accepter que nous représentons la moitié de l’humanité.
Le Collectif La Basse Cour

Ce temps fort est porté par le Collectif la basse cour et reçoit les soutiens de : Département du Gard, Ville de Nimes, Café d’Anaïs, Les Culottées du genre humain, Collectif Fénîmiste, Madeleine Sérigraphie, Le Spot, La chorale “Les Simones”, l’association Boucan, le Planning Familial du Gard, Turbul.